Les parrains
Raymond Emile Waydelich
A 14 ans, il entre comme apprenti ébéniste chez son père puis, un peu plus tard, s’inscrit à l’Ecole des Arts décoratifs de Strasbourg. Diplômé, il poursuivra ses études à l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris.
En 1973, il trouve un manuscrit de 1890 appartenant à une apprentie couturière, Lydia Jacob, née elle aussi à Neudorf, dont il commence à « raconter » la vie.
Remarqué à la Biennale de Venise en 1978, il exposera inlassablement dans le monde entier ses créations utilisant toutes sortes de matériaux et supports. Mais si Lydia Jacob reste son éternelle inspiratrice, il lui arrive aussi de rendre « hommage indifféremment à KiteKate et à Léonard de Vinci, à Mozart et à Fujicolor, à Salvador Dali et à Siemens ». A travers ses œuvres, qu’elles soient provocatrices, pleines d’humour ou même parfois délirantes, comme l’enfouissement de toute une partie de la « Mémoire de l’Alsace du XXe siècle » place de la cathédrale, il se veut être « le témoin lucide de notre temps et de ses excès, médiateur entre passé et avenir ».
Cet artiste bon vivant, amateur de pêche et de tango, parvient à nous émerveiller par son œuvre, cette empreinte qu’il nous laisse, à la fois si imaginative et si critique mais ô combien poétique. Citations extraites de Raymond-Emile WAYDELICH – Lydia Jacob Story – éd. Coprur, 2007.
Serge Bloch
le prix Baobab du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil pour Moi j’attends (éd. Sarbacane) et la Médaille d’or de la Société américaine des illustrateurs en 2005 et 2014. Il est particulièrement connu des enfants pour ses illustrations de la série Max et Lili (éd. Calligram), certains de ses personnages comme : Toto le roi des cancres (éd. Tourbillon), Samsam le super héros cosmique et Zouk la petite sorcière (éd. Bayard) et des livres tels : Le grand livre de la bagarre et Le catalogue de bêtises (très) culottées (éd. Sarbacane). Il se raconte de façon très poétique, à l’aide d’un petit trait vivant et magique, dans son dernier ouvrage « La grande histoire d’un petit trait » (éd. Sarbacane)